Très utilisé dans le secteur textile, l’acrylique est une matière synthétique produite à partir d’huile minérale et d’hydrocarbure. Elle est issue de la pétrochimie, notamment d’un procédé chimique dénommé polymérisation. C’est pourquoi elle est considérée comme une dérivée du plastique. Selon l’IFM, l’acrylique compte parmi les matières les plus polluantes. Non seulement il nécessite l’utilisation d’un solvant très toxique, mais son procédé de fabrication demande beaucoup d’énergie tout en favorisant l’exploitation du pétrole.
L’acrylique, une matière plébiscitée par les marques de fast fashion
L’acrylique est surtout plébiscité par les marques de fast fashion. Il est exploité pour promouvoir la mode rapide et pour atteindre des objectifs purement commerciaux.
Vu son prix abordable et sa facilité d’utilisation, il permet de créer rapidement une quantité importante de vêtements, des produits pas chers mais de mauvaise qualité. Il permet aux marques de proposer des nouveautés plusieurs fois par mois et plusieurs fois par saison. Ce qui favorise la surconsommation et la non-préservation de l’environnement.
L’acrylique, une matière évitée par les artisans confectionneurs de vêtements pour enfants
À l’heure où de plus en plus d’artisans sont conscients de l’impact de l’utilisation de l’acrylique sur l’environnement, la confection des vêtements sur mesure pour enfants s’oriente progressivement vers l’utilisation de tissus écologiques. Les tissus bio et les tissus labellisés Oeko-Tex, par exemple, sont actuellement très prisés pour éviter les matières synthétiques.
Les professionnels du textile n’hésitent pas à opter pour le lin bio, une matière végétale particulièrement résistante et produite sans pesticides, ni OGM, ni rouissage à l’eau. Ils s’intéressent aussi au chanvre, une autre matière écolo dont la culture nécessite une consommation d’eau très faible et contribue à la lutte contre le changement climatique en assainissant les sols et en absorbant une partie du CO2 environnant.
Par ailleurs, les artisans français utilisent également le coton bio, une matière naturelle dont la culture requiert une plus faible consommation d’eau par rapport au coton classique. Et enfin, il ne faut pas oublier le Lyocell, un dérivé de la cellulose et aussi une matière première renouvelable issue d’essences végétales.
Conclusion
En outre, la fin de l’acrylique dans la confection de vêtements pour enfants est envisageable. Si les marques de la fast fashion font comme les petits artisans indépendants qui se soucient de l’éventuel impact de l’utilisation de cette matière sur l’environnement et sur la santé humaine, il est tout à fait possible d’atteindre cet objectif. D’ailleurs, l’utilisation des matières bio et écologiques est bénéfique pour tous, aussi bien pour la planète que les entreprises et les consommateurs.
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